Créé en 2009 à l’occasion de la venue en France de Maître KISE Shinjin de l’école Nomura, le Sanshin Club de Paris réunit aujourd’hui une trentaine d’amateurs autour de l’étude de la musique traditionnelle d’Okinawa.
Installé à l’INALCO depuis décembre 2013 et avec le soutien de l’Association DEJIMA et de la Coopérative des Facteurs de Sanshin d’Okinawa, mais également de nombreuses personnalités d’Okinawa, le Sanshin Club se produit dans toutes sortes d’occasions afin de promouvoir cet instrument encore méconnu en France.
📅 les samedis
⌚️ de 13h à 14h30
📍 en salle de danse au gymnase Sophie Germain (Paris 13eme)
Une activité du BDA (Bureau Des Arts), BDE (Bureau Des Étudiants) de l'INALCO.
Situé à l'extrême sud du Japon, le département d'Okinawa, autrefois royaume des Ryûkyû, est le berceau d'une culture originale, au confluent de la Chine, du Japon et de l'Asie du Sud-Est.
Véritable symbole de cette culture, le sanshin (littéralement « trois cordes ») est au cœur d'une riche tradition musicale : il accompagne aussi bien les chants folkloriques que les cérémonies de l'ancienne cour royale des Ryûkyû.
Profondément ancré dans le quotidien des habitants d'Okinawa, cet ancêtre du shamisen japonais jouit encore aujourd'hui d'une popularité sans égale pour un instrument traditionnel :
On dénombrerait environ 300 000 sanshin rien qu'à Okinawa, soit un pour quatre personnes. Encore peu connu en France, il est l'un des instruments traditionnels japonais les plus pratiqués.